Plusieurs artisans accompagnent la compagnie d'ordonnance, ils bénéficient ainsi de la protection militaire. En fonction de la taille du camp, nous présentons des échoppes de cette liste :
La fileuse
L'enlumineur
La borcelière
La fabrication de chandelles
Le tavernier
La forge
Le barbier
L'héraldique
L’apothicaire
La cuisine
La fileuse
Si vous vous arrêtez un moment chez la fileuse, elle vous racontera comment, au Moyen Âge, on transforme la toison du mouton ou les tiges du lin en un fil, qui, une fois teint et tissé, habillera tous les habitants du camp. Vous pourrez même tenter de reproduire ses gestes et apprendre à filer votre propre fil !
L'enlumineur
Les enluminures sont appréciées comme de véritables œuvres d’art au Moyen-Âge. Elles sont exécutées à la main pour décorer ou illustrer un texte manuscrit.
Tout en faisant une démonstration, l’enlumineur présente ses réalisations et explique techniques et matières.
Le borcelier
Artisan du cuir, il fabrique bourses, aumônières… Il ou elle vous accueille dans son atelier et expose de nombreuses réalisations en cuir, fabriquées entièrement à la main. Il ou elle utilise aussi des techniques contemporaines du Moyen Âge (ou au moins compatibles au regard des connaissances actuelles) et travaille devant le public, expliquant les différents cuirs, les modes de tannages, les outils, les techniques….
L'atelier bougies
La base des toutes premières chandelles était de la graisse animale (suif). Obtenu en faisant fondre la graisse du bœuf ou du mouton. Une odeur nauséabonde et une fumée noire s’en dégageait. La noblesse utilisait de la cire d’abeille bien moins nauséabonde et polluante, mais très chère et réservée à une élite.
Nos chandelles sont fabriquées à base de cire d'abeille
L'Héraldique
Les enluminures sont appréciées comme de véritables œuvres d’art au Moyen-Âge. Elles sont exécutées à la main pour décorer ou illustrer un texte manuscrit.
Tout en faisant une démonstration, l’enlumineur présente ses réalisations et explique techniques et matières.
Le tavernier
Le tavernier réalise tout au long de la prestation les différentes boissons que l'on pouvait trouver au XVèm siècle.
Il explique les ingrédients, le pourquoi et fait même déguster (avec modération)
L'intendance
La cuisine
Poste indispensable dans l’intendance s’il en est car il faut nourrir tous ces ventres affamés !
Démonstration de l’élaboration des repas de la compagnie. Préparation de recettes basées sur les écrits du XIIIème au XVème siècle. Cuisine élaborée au feu de bois. Présentation des rites alimentaires et des mets, condiments et épices utilisés au Moyen Âge. Un petit potager peut également être présenté.
Pas de dégustation car la compagnie n’a pas d’habilitation. L’animation se déroule pendant les temps de préparation des repas (de 10h à 13h et de 16h à 20h).
La forge
Que serait une compagnie sans son forgeron, celui qui fabrique, répare les armes et les équipements.
Il travaille sur une forge reconstituée qui apparaît sur les enluminures de la bible de Macéjowsky (XIIIème siècle). Il explique l’histoire de l’art de la forge et présente différentes techniques. Les principales techniques utilisées sont issues du martelage. Il travaille à l’aide de différentes positions sur l’enclume et en utilisant différents outils (tranches, planes, dégorgeoirs…).L’artisan forge différents objets devant le public (instruments, couteaux, couverts, pointes de flèches) et propose des temps d’initiation (A définir en amont de la prestation ).
Le barbier
Contrairement aux idées reçues, hommes et femmes ont une très bonne hygiène tout au long du Moyen-Age. Thilde, la fille du barbier, vous accueille à l’heure du bain lorsqu’elle a achevé la lessive. Potions et cosmétiques n’ont aucun secret pour elle. Généreuse et gaillarde, cette maraude fait la joie du camp. La Glaude, surveille le bon déroulement de ces moments de détente. Mariée au barbier, qui est saoul du matin jusqu’au soir, elle doit le remplacer dans ses fonctions : taille de la barbe, sutures, extraction des flèches, amputations. Le barbier est aussi chirurgien et si Dieu le veut, quelques patients survivent… la vie de camp est assez dangereuse pour que vous assistiez à une intervention des urgentistes du Moyen-Age ! Ce métier n’est alors pas autorisé aux femmes… alors, chut, ne l’ébruitez pas.