Les repas sont des moments importants de la vie du campement, c'est pourquoi j'ai fais un choix de type de cuisine qui n'est pas vraiment raccord avec un camp d'ordonnance.
La plupart des plats préparés sont issus de réceptaires de cuisine aristocratique.
Tout d'abord, parce qu'il faut se faire plaisir avant tout, et que nous souhaitons manger tous ensemble, de manière conviviale, même si ça ne correspond pas à nos personnages.
Ensuite, parce que c'est vachement plus sympa à cuisiner : utiliser les épices, aller vers des saveurs qui nous sont pas familières, travailler les couleurs et textures.
Ça, c'est pour nous, puisque les gens de la Maisnie sont les seuls à pouvoir gouter à tous les plats. Le public, vu les conditions d'hygiène ne correspondant pas aux normes obligatoires, ne peut que se désoler devant les poêles odorantes et est obligé de se rabattre sur une saucisse frite.
Alors, on lui raconte l'histoire :
Celle des épices, tout d'abord, comment ils sont arrivés sur les tables d'Europe, leur symbolique, leurs vertues. Cela permet de faire un tour dans l'antiquité et de parler du commerce.
La phrase qui revient le plus souvent est "ah ça existait déjà ?"